Les 3 types de coûts qui se cachent dans votre voiture !

De nos jours encore, la voiture particulière promet indépendance, liberté et efficacité. En tout cas, c’est ce que nous font croire certaines industries ou commerçants en nous passant leurs publicités à la télé à longueur de journée.

Mais les voitures comportent également de très nombreux défauts. En effet, votre véhicule vous coûte 4 525,16 € en moyenne par an. En plus, il entraine des conséquences environnementales (baisse de la qualité de l’air) et sociales irréparables. Par exemple, selon l’ONISR, 3 398 personnes sont décédées en 2023 sur les routes soit une moyenne de 9 décès par jour.

Voici le détail des impacts réels de votre véhicule sur votre pouvoir d’achat, l’environnement et surtout sur votre santé.

I Des dépenses hallucinantes uniquement sur votre voiture

 

À titre indicatif, selon : le mag de la conso Ouest-France.fr, le coût moyen annuel d’un véhicule en France est de 4 525,16 €. Soit plus de 2 mois de salaire consacrés chaque année uniquement à votre véhicule, dans un pays où le salaire net médian mensuel tourne autour des 2000 €.

Alors qu’avec ces 4 000 €, vous pouvez manger des aliments de meilleure qualité, partir plus en voyage et profitez plus de la vie.

 

Ce coût moyen annuel de votre véhicule est composé de charges variables et de charges fixes.

Les charges variables contiennent :

  • Le carburant : soit avec du carburant traditionnel, aujourd’hui, il est autour des 80 € pour un plein de 45 L. Cette somme diminue de plus de moitiés avec du GPL, autour de 30 €. Le carburant est globalement moins cher pour les véhicules électriques, même si leur plein peut grandement varier selon les bornes. Le carburant vous revient à environ 1 166,07 € par an.
  • Si vous empruntez une autoroute avec votre véhicule pour vous rendre quelque part, vous payez sûrement le péage. En moyenne, les péages vous coûtent 173,13 € par an.
  • Vous devez normalement aussi prévoir un budget pour les réparations de votre voiture en cas de panne.

En plus de ce coût, vous devez rajouter les charges fixes de votre voiture qui sont composées de :

  • L’assurance que l’on estime à approximativement 610 € par an.
  • Couramment, vous vous constituez une épargne afin de pouvoir racheter une nouvelle voiture en remplacement de l’ancienne. En France, ce coût annuel d’achat du véhicule revient à 1315,79 € par conducteur. Le calcul partant du principe que l’espérance de vie moyenne d’une voiture est de 20 ans.

Les autres charges :

  • Il existe d’autres dépenses, plus ou moins mineures, à considérer. C’est, par exemple, le cas des chauffards qui doivent régulièrement régler des amendes ou des adeptes du stationnement sauvage. Sachant que 40 millions d’entre elles ont été distribuées en 2021, cela représente tout de même un coût annuel de 46 € par automobiliste. Évidemment que certains d’entre nous n’en paient jamais, tandis que d’autres doivent leur allouer un budget annuel qui grimpe dans les centaines d’euros.
  • En parlant de mauvais stationnements, se garer dans les parkings entraine également un certain coût : on l’estime à une centaine d’euros annuels.

Enfin, le coût du permis est élevé, souvent situé de 1.000 à 2 000 euros. Source : https://fr.statista.com/themes/2830/les-conducteurs-en-france/#topicOverview

 

Pour tout vous dire, j’ai toujours rêvé de posséder une voiture pour me déplacer librement. Mais, je ne pense pas que dépendre d’une voiture soit une véritable liberté. Au regard du coût économique, environnemental et social que cela entraîne, j’ai très vite déchanté.

 

II L’impact de votre véhicule est désastreux pour l’environnement

 

Le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France et dégrade sa qualité de l’air. En 2019, les véhicules particuliers émettent 71,6 millions de tonnes de CO2, dont 70 % sont émis par les véhicules diesel, et ces derniers composent 60 % du parc roulant. Source : https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/developper-vehicules-electriques

 Ces 71,6 millions de tonnes représentent 31% des émissions françaises de GES. Parmi ces 31% d’émissions, 97% d’entre elles sont induites par les transports constitués de CO2 provenant de la combustion de carburant.

Les transports routiers contribuent à la quasi-totalité (94 %) des émissions du secteur des transports. Ces émissions liées à la circulation routière proviennent à 54 % des véhicules des particuliers, à 24 % des poids lourds et à 20 % des véhicules utilitaires légers.

Or, les gaz à effet de serre sont à l’origine du réchauffement climatique qui provoque des catastrophes naturelles et des périodes d’intenses sècheresses causant des dégâts matériels et des morts.

De plus, les véhicules des particuliers produisent 26 % des émissions nationales d’oxyde d’azote (NOx). Ils sont aussi la source de 7 à 10 % des émissions nationales de particules (PM1, PM2,5, PM10) et de 3 % des émissions nationales de composés organiques volatils non méthaniques (COVNM). Toutes ces émissions entraînent des pollutions de l’air qui ont des conséquences fatales sur notre santé, décrites en dessous.

https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/societe/le-mode-de-vie-des-menages-ressources/article/impacts-de-la-circulation-des-vehicules-particuliers#:~:text=les%20ann%C3%A9es%201990.-,%C3%89missions%20de%20gaz%20%C3%A0%20effet%20de%20serre%20par%20les%20voitures,du%20parc%20roulant%20en%202019.

 

III Les véhicules entraînent des conséquences irréparables sur votre santé

a) Les impacts des rejets de votre véhicule à court terme.

 

Les émissions polluantes des véhicules ont des effets nocifs sur la santé, même à de faibles niveaux. Selon : Santé Publique France, l’exposition aux polluants peut provoquer, le jour même ou dans les jours qui suivent, des symptômes irritatifs au niveau des yeux, du nez et de la gorge, mais peut également aggraver des pathologies respiratoires chroniques (asthme, bronchite…) causé par la baisse de la qualité de l’air ou favoriser la survenue d’un infarctus du myocarde, voire provoquer le décès.

Une étude sur l’impact à court terme des particules en suspension (PM10) sur la mortalité dans 17 villes françaises sur la période 2007 et 2010 a été menée par Santé publique France. Les résultats montrent qu’une augmentation de 10 µg/m3 des niveaux de PM10 du jour et des cinq jours précédents se traduit par une augmentation de 0,5% de la mortalité non accidentelle. L’excès de risque est plus élevé chez les personnes de 75 ans et plus (+1,04%), et les effets sur la mortalité sont plus importants en été.

Ces résultats confirment ceux des études menées depuis 1997 en France et dans d’autres pays. Ils montrent dans la majorité une augmentation de la mortalité et des hospitalisations pour causes cardiovasculaires, attribuables aux particules fines (PM10 et PM2.5), ainsi qu’une augmentation de la mortalité et des hospitalisations pour causes respiratoires, attribuable à l’ozone (O3) et au dioxyde d’azote (NO2) en été.

 

b) Sur le long terme, les conséquences deviennent extrêmement plus dramatiques.

 

Même à de faibles niveaux de concentration, une exposition sur plusieurs années à la pollution atmosphérique peut induire des effets sur la santé bien plus importants qu’à court terme.

De nombreuses études prouvent un rôle de la pollution atmosphérique sur la perte d’espérance de vie et la mortalité, mais également sur le développement de maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires et du cancer du poumon. En effet, cela est provoqué par :

  • Une toxicité directe sur les cellules pouvant entrainer des altérations génétiques,
  • Une action indirecte via une réaction pro-inflammatoire,
  • Un stress oxydatif et par un affaiblissement des mécanismes de défense de l’organisme.

Les polluants peuvent induire :

Au niveau cardiovasculaire : une réduction de la variabilité du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle et de la coagulabilité sanguine, ainsi qu’une progression de l’athérosclérose conduisant au développement de maladies coronariennes (infarctus du myocarde) et d’accidents vasculaires cérébraux.

Au niveau respiratoire : une réduction de la capacité respiratoire, une augmentation de la réactivité bronchique, une croissance cellulaire anormale pouvant conduire au développement d’une bronchopneumopathie chronique obstructive, de l’asthme, des infections respiratoires inférieures, et dans certains cas, un cancer du poumon.

De nouvelles études montrent un rôle de la pollution de l’air aussi sur les troubles de la reproduction, les troubles du développement de l’enfant, les affections neurologiques et le diabète de type 2.

Dans notre pays, près de 40 000 personnes décèdent chaque année de la pollution de l’air, correspondant à une perte de 7,6 mois d’espérance de vie.

Source : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/pollution-et-sante/air/articles/pollution-atmospherique-quels-sont-les-risques#:~:text=De%20nombreuses%20%C3%A9tudes%20montrent%20un,et%20du%20cancer%20du%20poumon.

 

c) Les chiffres clés des blessés et décès

Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière : 3 398 personnes sont décédées en 2023 sur les routes de France métropolitaine ou d’outre-mer (résultats définitifs ONISR), soit une moyenne de 9 décès par jour. Dont 3 167 personnes sont décédées en France métropolitaine en 2023, soit 48 personnes sont décédées par million d’habitants.

Sur l’année de 2023, 235 000 personnes ont été blessées sur les routes de France métropolitaine, dont 16 000 gravement.

 

Cette année-là, le nombre de personnes décédées en fonction du mode de transport est de 1 512 occupants de véhicules de tourisme, 706 usagers de deux-roues motorisés, 439 piétons, 221 cyclistes et 44 utilisateurs d’engins de déplacement personnel motorisé.

Les routes hors agglomération enregistrent 59 % des décès et 48 % des blessés graves en 2023.

Voilà, à présent, vous connaissez le coût réel de votre voiture. Cependant, je sais que certaines personnes ne disposent pas d’autre choix que de se déplacer avec leur véhicule à cause du manque de transports collectifs.

Pourtant, le développement de ces derniers serait bénéfique à tous.

En revanche, d’autres personnes utilisent leur véhicule par habitude ou par manque de volonté de changer leur mode de circulation. Or, les autres moyens de transport sont plus avantageux à bien des égards.

Alors, découvrez les bénéfices d’autres modes de transport : ici pour le vélo.

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